L'envoyé spécial du chef de l'État dans le cadre des conflits communautaires entre Teke et Yaka dans le territoire de Kwamouth Fabrice Zombi n'a pas été détenu au camp Tshatshi, contrairement aux informations relayées par certains médias. Le roi Mini Kongo affirme plutôt avoir été invité à participer à une série des réunions sécuritaires sur le conflit Teke-Yaka. Et a indiqué qu'il a été coupé du monde extérieur, ce qui a donné l'impression d'une arrestation.
« Le conseil national de sécurité (CNS) m'avait invité pour qu'il s'imprègne de la mission que le président de la République m'avait donnée dans le conflit Teke-Yaka. C'était une simple invitation, comme ce conflit avait pris d'autres tournures, beaucoup évoquent une rébellion même au niveau de Maluku, le CNS m'avait invité pour avoir un peu plus de lumière, mais pour les membres de la cour royale c'était comme une interpellation, raison pour laquelle le porte-parole de la cour royale avait alerté. Tout le monde sait que pendant les réunions du conseil de sécurité on n'a pas accès aux téléphones pour des raisons de confidentialité et je n'étais pas le seul à y prendre part. Les réunions n'ont pas pris 4 jours mais plutôt 2 et c'est depuis mercredi 14 juin que nous avons fini et j'ai été libéré », a révélé Zombi.
Le roi Mini Kongo a par ailleurs réitéré sa détermination d'accomplir la mission que le chef de l'Etat lui a confiée.
C'est depuis le 2 septembre 2022 que Félix Tshisekedi avait nommé le roi Mini Kongo Fabrice Zombi comme son envoyé spécial dans le cadre du conflit intercommunautaire entre les Teke et les Yaka dans le territoire de Kwamouth.