L'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la région a totalisé 10 ans le vendredi 24 février 2023. Cet accord a été signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba, en Ethiopie après la neutralisation du M23 grâce à la brigade d’intervention de l'ONU. Son objectif, à terme, est de mettre fin à l'activisme des groupes armés dans l'Est de la RDC. 

A cette occasion, le Coordonnateur du Mécanisme National de Suivi de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba (MNS), Claude Ibalanky, a salué « l'attachement de la République Démocratique du Congo à un « accord d'espoir ».

« Le Comité exécutif du Mécanisme National de Suivi note avec grand intérêt la prise en compte de son plaidoyer en vue de la revitalisation dudit Accord-cadre pour parvenir aux résultats escomptés », indique un communiqué du MNS publié le vendredi.

Du moins Claude Ibalanky, reste « extrêmement préoccupé par la détérioration de la situation humanitaire dans l'Est du pays, consécutive aux violences armées ».

Il s'indigne cependant du soutien des pays voisins dans l'activisme belliqueux des groupes armés dans l'Est, citant notamment le mouvement rebelle du M23 ainsi que les Forces démocratiques alliées (ADF); ce qui traduit une violation de cet accord. Claude Ibalanky reste tout de même optimiste quant à l'application stricte de cet accord, gage de la paix dans la région des Grands Lacs.

Par ailleurs il appelle toutes les parties prenantes à une appropriation plus avérée des engagements souscrits aux termes de l'Accord-cadre.

L'accord-cadre d'Addis-Abeba a été signé par la RDC et ses neuf pays voisins, ainsi que l'Afrique du sud, Kenya, Soudan du Sud, les Nations unies (ONU), l’Union Africaine (UA), la Conférence internationale des pays de la région de grands lacs (CIRGL) et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).