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Christophe Lutundula : la RDC n'envisage pas quitter l'EAC

Christophe Lutundula : la RDC n'envisage pas quitter l'EAC
Christophe Lutundula, vice-premier ministre en charge des Affaires étrangères et son collègue de la communication, Patrick Muyaya
Christophe Lutundula, vice-premier ministre en charge des Affaires étrangères et son collègue de la communication, Patrick Muyaya
Sécurité/
Par Dieumerci Diaka

Le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula a laissé entendre lundi 13 février lors d'un briefing avec la presse en compagnie du ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya, que la RDC n'envisage nullement de quitter la Communauté des États de l'Afrique de l'Est (EAC), qu'il a rejoint officiellement en juillet 2022.

La réaction de Christophe Lutundula, est consécutive aux manifestations populaires organisées à Goma réclamant le départ de la Force régionale de cette institution. En effet, certains mouvements citoyens de l'Est exigent que la RDC quitte l'EAC.

Christophe Lutundula, estime que quitter l'EAC, sera un «grand cadeau» fait au Rwanda, car la RDC n'aura presque plus de cadre de proximité pour «convoquer le Rwanda».

«Dans cette affaire, le maître de tout, c'est le Rwanda. Nous n'avons pas la compétence de convoquer le Rwanda. Les seules communautés où nous nous retrouvons avec le Rwanda, c'est l'Union africaine, la CIRGL et l'EAC. A l'EAC où nous sommes, il y a des articles du traité créant l'EAC qui sont consacrés au règlement des conflits. Le seul espace de proximité pour le règlement de conflit, que nous souhaitons pacifique, où nous nous trouvons avec le Rwanda, c'est l'EAC. La SADC, oui, mais elle n'a aucune compétence vis-à-vis du Rwanda sauf à entrer en affrontements. Dans ces conditions, sachons ce que nous voulons. Si c'est un conflit extérieur, il faut le traiter avec des instruments qui viennent de l'extérieur.», a-t-il fait savoir.

Pour Patrick Muyaya, dans le cadre du front judiciaire, il y a des mécanismes au sein de l'EAC qui permettent aujourd'hui à la RDC d'attaquer le Rwanda. 

«On ne va pas tout mettre à table parce que notre appartenance à cette communauté est vitale pour permettre à ce pays de décoller et d'avoir des ouvertures sur toutes les parties du monde.», a-t-il expliqué.

Pour Kinshasa, la Force régionale doit assurer son mandat offensif face à des groupes armés, dont le M23.


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