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RDC : la DYNUPS condamne les massacres de Kishishe

RDC : la DYNUPS condamne les massacres de Kishishe
Les membres de la DYNUPS à Kinshasa
Les membres de la DYNUPS à Kinshasa
Sécurité/
Par Raphaël Kwazi

La Dynamique Nationale, pour l'Unité, la Paix et la Sécurité (DYNUPS) en collaboration avec la Coalition Nationale pour la Cour Pénale Internationale (C.N/CPI) et les Femmes Solidaires pour la Paix et le Développement (FSPD), ont au cours d'une déclaration, ce samedi 3 décembre 2022 à Kinshasa, dénoncé les massacres des civils dans le village de Kishishe, en territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu.

Selon ces organisations, ces tueries visent à isoler les femmes pour faciliter les traumatismes psychologiques .

"Nous dénonçons les tueries des hommes, jeunes garçons et enfants garçons à Rutshuru. Ce phénomène vise à isoler les femmes pour faciliter les traumatismes psychologiques et les violences sexuelles utilisées depuis plus de deux décennies comme arme de guerre par les agresseurs de la République Démocratique du Congo, qui sont les groupes armés M23 et ADF, soutenus par le Rwanda et l'Ouganda ", a déclaré Desy Furaha, présidente des Femmes Solidaires pour la Paix et le Développement (FSPD).

Par ailleurs, ces mouvements de la société civile ont encouragé le Gouvernement congolais dans ses décisions prises pour la libération des parties occupées par le Rwanda, l'Ouganda à travers leurs milices M23 et ADF.

" Nous demandons à la communauté internationale, régionale, sous-régionale et nationale de revenir à l'accord cadre d'Addis-Abeba et d'arrêter de distraire la population en soutenant les accords signés en catimini, entre les individus et les pays qui ont endeuillé la population de la RDC dans sa partie Est depuis 1996 dont le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi ", a poursuivi Benny Neze Horihoze, présidente de DYNUPS -RDC.

Et d'ajouter : " Nous exigeons le dialogue entre les Rwandais et les FDLR au Rwanda, les Ougandais avec les ADF-Nalu en Ouganda et les Burundais avec FNEL au Burundi. Et les Congolais avec leurs groupes locaux au Congo. Bref, nous les femmes disons non à la balkanisation de la RDC et demandons l'arrêt des hostilités, la libération de Bunagana et ses environs ".

C'est dans le cadre de la campagne de 16 jours d'activisme de lutte contre les violences basées sur le genre dont le thème est : " Unissons- nous: Activisme pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles " que ces organisations des femmes ont fait cette déclaration.


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