Les pourparlers de paix de Nairobi se poursuivent ce samedi 3 décembre 2022, sous la facilitation de l'ancien président Kenyan Uhuru Kenyatta avec les travaux des groupes, avant une mise en commun lundi 5 décembre 2022 d'un plan d’action pour ramener la paix à l’Est de la RDC.
Le Gouvernement congolais a demandé aux groupes armés de cesser les hostilités, de permettre un accès humanitaire sans entrave, et de rejoindre le Programme de Désarmement, Démobilisation et Relèvement Communautaire et Stabilisation (PDDRCS).
Le vendredi 2 décembre 2022, les groupes armés ont exposé leurs conditions pour déposer les armes. Plusieurs ont demandé la libération de leurs éléments faits prisonniers, ainsi que l’amnistie. Pour Serge Tshibangu, mandataire du président congolais Félix Tshisekedi au processus de Nairobi, "l'amnistie ne serait pas automatique avec le dépôt des armes".
Certains groupes armés déplorent l’absence des autres rebelles dont ceux du M23. L’Union des Patriotes pour la Libération du Congo (UPLC), une milice qui opère dans le nord de la province du Nord-Kivu, n'est pas disposée à déposer les armes tant que les ADF ne l’auront pas fait.