Deuxième journée des travaux du dialogue inter-congolais entre le Gouvernement congolais et les groupes armés actifs en RDC, ce jeudi 1er décembre 2022 à Nairobi (Kenya).
Plus de 200 délégués sont présents aux assises de Nairobi, représentant environ 50 groupes armés, la société civile de la RDC, la facilitation de la Communauté de l’Afrique de l’Est ainsi qu'une délégation de Kinshasa conduite par le professeur Serge Tshibangu.
Le mouvement rebelle du M23 n’a pas été convié à ces assises alors que sur le terrain des combats, il s'observe une accalmie. Mais les rebelles du M23 ne se sont pas retirés des zones occupées tel que décidé par le dernier sommet de Luanda.
Sous la facilitation de l'ancien président Kenyan Uhuru Kenyatta, les parties au processus de paix de Nairobi veulent ramener la paix et doivent débattre, notamment sur les conditions de désarmement des groupes armés et leur amnistie.
Mercredi 30 novembre 2022, dans l’après-midi, les groupes armés ont pu échanger avec le facilitateur de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC). De nombreux sujets sont sur la table, notamment la question de l’amnistie des rebelles. Elle est une demande de certaines milices, alors que plusieurs acteurs de la société civile plaident pour une justice transitionnelle.
Serge Tshibangu, mandataire du président Félix Tshisekedi pour le processus de Nairobi, a clarifié la position de Kinshasa, lors d’une session ouverte à la presse mercredi 30 novembre 2022. L'amnistie ne sera pas automatique avec le dépôt des armes, a-t-il déclaré.
"Il n’y aura pas d'amnistie pour les crimes commis contre nos propres frères et nos propres sœurs.'', a affirmé Serge Tshibangu.
Les pourparlers de paix de Nairobi devraient prendre fin ce samedi.