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Nairobi: la communauté Banyamulenge suspend sa participation aux pourparlers 

Nairobi: la communauté Banyamulenge suspend sa participation aux pourparlers 
Image illustrative
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Sécurité/
Par Raphaël Kwazi

Les responsables de la communauté Banyamulenge, ont suspendu ce jeudi 1er décembre 2022, leur participation aux pourparlers de Nairobi entre le Gouvernement congolais et les groupes armés, qui opèrent en République Démocratique du Congo. La décision de cette communauté tutsi-congolaise a été à cause des attaques rebelles qui ont visé leurs villages près de Minembwe-Centre, dans le Sud-Kivu.

Les Banyamulenge ont exprimé leur regret à travers une correspondance envoyée à Uhuru Kenyatta, facilitateur des assises de Nairobi. 

«Nous sommes dans le regret de vous annoncer la suspension de notre participation au processus de Nairobi 3. En cause, des attaques meurtrières de nos villages par la coalition Maï-Maï Bishambuke, Yakutumba, Ilunga Rusesema et le Red Tabata burundais. Les hostilités se sont passées à moins de 15 kms du QG de la 12ème brigade d'intervention rapide basée à Minembwe Centre.», a écrit cette communauté tutsi-congolaise.

En effet, les Banyamulenge ont demandé au Gouvernement congolais et à Uhuru Kenyatta de condamner l'attaque et d'imposer une cessation définitive de ces actions meurtrières contre leurs villages. Ils ont également appelé les autorités congolaises et l'organisation de la Communauté d'Afrique de l'Est à neutraliser tous les rebelles étrangers dont les Red Tabata burundais. 

La communauté Banyamulenge a par ailleurs, exigé l'exclusion des négociations des assaillants qui ont attaqué leurs villages ainsi que la relève de la 12ème brigade de réaction rapide basée à Minembwe.

Selon le communiqué des Banyamulenge, au moins sept membres de leur communauté ont été tués, en plus de 10 blessés à Gakangara, Muliza et Biziba. 

Les Banyamulenge ont affirmé dans leur adresse à Uhuru Kenyatta que cette attaque a été menée par une coalition Maï-Maï, le matin du mercredi 30 novembre 2022. Ils ont regretté que l'armée n'ait pas réagi pour repousser l'attaque. Ils ont par l'occasion, dénoncé un plan «qui vise à les effacer de la carte ethnique de la République démocratique du Congo ».


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