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Mini-sommet de Nairobi : Claudel Lubaya recadre le président burundais 

Mini-sommet de Nairobi : Claudel Lubaya recadre le président burundais 
Le député national Claudel André Lubaya
Le député national Claudel André Lubaya
Sécurité/
Par Raphaël Kwazi

Le député national Claudel André Lubaya n’a pas apprécié les propos tenus par le président burundais Evariste Ndayishimiye, en marge des pourparlers de Nairobi entre le Gouvernement congolais et les groupes armés à l’Est de la République Démocratique du Congo. L’élu de Kananga a remis en cause la prise de position du président en exercice de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC).

Selon Claudel Lubaya, cette sortie médiatique d'Evarisye Ndayishimiye remet en cause la souveraineté de la République Démocratique du Congo en tant qu'État indépendant et la légitimité de ses institutions ainsi que l'autorité et la capacité de ses dirigeants à remplir correctement les missions régaliennes qui leur incombent en matière de défense, sécurité et ordre public. 

Ce n'est pas tout pour l'élu de Kananga qui stipule aussi dans son communiqué que cette déclaration à Nairobi du président burundais, remet en cause les frontières de notre pays et légitime maladroitement les velléités d’occupation d’une partie du territoire. Ce qui touche au final, à la dignité du peuple congolais en tant que peuple libre et nuit à l’image de nos forces armées. 

Claudel André Lubaya a estimé que les propos du président burundais sont graves et donnent l’impression que les autorités congolaises seraient déterminées à sous-traiter la défense nationale.

«A moins que notre Gouvernement l’ait déjà concédé sans en informer préalablement l’opinion, les propos du Chef de l’État burundais sont graves et donnent le sentiment que les autorités congolaises seraient déterminées à sous-traiter, en violation de l’article 214 de la Constitution, la défense de l’intégrité du territoire par des armées étrangères notamment les troupes de l’EAC déjà déployées sur notre sol en lisière de la zone de conflits.», a renchéri Claudel Lubaya.

Le président burundais Evariste Ndayishimiye avait déclaré lors des échanges entre le Gouvernement congolais et les groupes armés à Nairobi que «la République Démocratique du Congo ne dispose pas d'une armée et d'une police protectrices et que les forces de l'EAC devront y rester jusqu'à ce que le Gouvernement congolais se dote d'une armée et d'une Police protectrices de tous» .


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