L’avion de l’armée française en detresse qui a atterri vendredi 18 novembre 2022 à l’aéroport de Bangboka, à Kisangani, dans la province de Tshopo, a été inspecté par les services de la Direction Générale des Migrations (DGM). C'est ce qu'a affirmé le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya, au cours d’un briefing fait mardi 22 novembre 2022 à Kinshasa .

"C’est un avion qui a atterri en détresse parce que l’un des moteurs menaçait de prendre feu. La température était élevée anormalement. L’aéroport le plus proche où ils avaient demandé d’atterrir, c’est l’aéroport de Bangboka à Kisangani. L’avion comptait neuf membres d’équipage qui venaient de l’île de Réunion, qui devraient passer par Bujumbura (Burundi) puis Ndjamena (Tchad). C’était un vol de routine.", a-t-il expliqué devant la presse congolaise et internationale.

Contrairement à tout ce qui se dit sur les réseaux sociaux, Patrick Muyaya a estimé qu'il n'y a pas matière à panique.

"D’après le rapport qui a été fait, l’avion a été fouillé ou inspecté par les services, notamment de la DGM. Il n’y a pas de matière à panique. L’avion est en panne et attend une intervention qui doit venir de Paris (France) pour remplacer les matériels défectueux. D’ailleurs, nos forces armées ont pris en charge les membres d’équipage.", a-t-il ajouté.

La toile était enflammée mardi 22 novembre 2022, suite à l'atterrissage de cet avion français sur le territoire congolais. Les Congolais pensaient que cet avion était venu ravitailler les terroristes du M23 en munitions pour combattre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo.