Face à la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo, caractérisée par l’occupation d’une partie de la province du Nord-Kivu par les rebelles du M23, le parti politique Union Congolaise (UCO) de l’ancien vice-premier ministre Daniel Mukoko Samba, a insisté sur le fait qu’il faut donner «un contenu concret» à l’appel à la mobilisation, lancé le jeudi 3 novembre 2022 par le chef de l’État, Félix Tshisekedi.
«Dans son adresse à la nation le 3 novembre 2022, le président de la République a lancé un appel à la mobilisation générale pour la défense de la mère-patrie menacée et le soutien aux FARDC dans l’unité, au-delà de tout clivage politique, idéologique, religieux et tribal. L’appel du chef de l’Etat a toutefois besoin d’être précisé en lui donnant un contenu concret, autour duquel devrait s’organiser la mobilisation nation.», peut-on lire dans la déclaration politique de l’UCO faite le mardi 8 novembre 2022 et publiée dans la presse 24 heures plus tard.
L’UCO a estimé qu’en ces temps difficiles où la RDC est en danger, la vraie union sacrée doit se construire sur un programme avec un double objectif dont le recouvrement des territoires occupés, et l’éloignement définitif des menaces «… que font peser sur un notre souveraineté nationale les velléités expansionnistes de certains États voisins. Il est plus qu’évident que le Rwanda et l’Ouganda considèrent le Kivu et l’Ituri comme faisant partie de leurs aires d’influence. Le déficit en infrastructures de transport le long de la frontière qui consacre la dépendance de la RDC des voies de communication des pays voisins, renforce cet état des choses.»
Dans ces circonstances, l’UCO a invité le Gouvernement de la RDC à vaincre militairement le M23, comme ce fut le cas en novembre 2013. «La RDC doit faire plus pour arrêter définitivement les assauts contre la souveraineté nationale», a conclu l’UCO de Daniel Mukoko Samba.