Plus de peur que de mal. Le retrait de la Monusco dans la province du Tanganyika est consécutif à l'amélioration de la situation sécuritaire dans cette entité administrative. A preuve: le départ de cette mission onusienne ne signifie pas le retrait des Nations-Unies. Ses agences continueront à œuvrer dans cette partie de la RDC.

La Monusco boucle officiellement sa mission dans la province du Tanganyika ce mardi 21 juin 2022. Telle est la quintessence de la communication de Bruno Lemarquis, représentant spécial adjoint du secrétaire général de l'ONU et coordonnateur humanitaire en RDC. Il l’a rendue publique à Kalemie le 19 juin 2022, lors d’une mission de service dans cette province.

 Toutefois, «le départ de la mission onusienne ne signifie pas le départ des Nations-Unies», d’autant plus que ses agences resteront dans la province, a mentionné Bruno Lemarquis. 

«C'est très important d'expliquer que le retrait de la Monusco correspond à l'amélioration de la situation sécuritaire dans la province du Tanganyika. C'est une bonne nouvelle. Mais c'est très important que les gens comprennent que le départ de la Monusco ne signifie pas le retrait des Nations-Unies" a souligné Bruno Lemarquis.

Et de poursuivre: «La Monusco n'est qu'un membre de la famille des Nations-Unies. Elle va se retirer mais les autres membres de la famille dont les agences, les fonds et programmes des Nations-Unies qui sont plus d'une dizaine à Kalemie, resteront dans la province. Il s'agit de l'UNICEF, OCHA, OIM, HCR, UNOPS pour ne citer que ceux-là. Après le départ de la Monusco, les agences onusiennes vont s'accroître de plus en plus pour le suivi des acquis de la Monusco dans le cadre de la consolidation de la paix dans le Tanganyika» a martelé Bruno Lemarquis.

À noter que la Monusco a annoncé un arrangement transitionnel avec les autorités du Tanganyika pour éviter un retrait brusque.

                       Hortence Kanvu