En ce moment où la RDC est en proie à l’agression du mouvement rebelle dénommé M 23, le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité Daniel Aselo a condamné les attaques contre les populations rwandophones vivant en RDC. De la même qu’il a appelé la communauté banyamulenge à faire bloc derrière les efforts du gouvernement pour dénoncer le comportement du Rwanda et de son président Paul Kagame face à l’agression de la RDC.

Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité Daniel Aselo a condamné les attaques contre les rwandophones vivant en RDC. Il a fait savoir que dans certains territoires du pays, notamment à Kalima dans la province du Maniema, une personne a été victime de la justice populaire à cause de sa morphologie rwandaise.

Au nom du gouvernement central, Daniel Aselo a condamné cet acte de xénophobie avant d'ajouter que la population congolaise n'est pas en guerre contre celle du Rwanda.

«Il n'y a pas une guerre entre les populations de la RDC et du Rwanda, plutôt contre Kagame et son gouvernement qui ont déclenché cette situation en soutenant les M23". A-t-il déclaré dans un message livré à la presse le dimanche 19 juin 2022.

Daniel Aselo a également appelé la communauté banyamulenge à faire bloc derrière les efforts du gouvernement pour dénoncer le comportement du Rwanda et de son président Paul Kagame face à l’agression de la RDC.

«Une chose: le gouvernement congolais s’étonne lorsqu’on se bat contre cette agression mais vous nos frères tutsi congolais, banyamulenge, on ne vous voit pas soutenir votre gouvernement. Pourquoi ? Là, nous aussi on se pose de questions.» S'est indigné Daniel Aselo qui a par ailleurs, condamné toutes les attaques de stigmatisation de cette communauté.

Dans le même ordre d’idées, le patron de la territoriale de la RDC a recommandé aux responsables de partis politiques d’oeuvrer pour le discipline dans les rangs leurs militants. Tout comme, il a appelé la population à ne pas porter les tenues militaires ou leurs similaires.

Ainsi tous les services de sécurité sont instruits d'arrêter quiconque portera une tenue militaire sur toute l'étendue du territoire national.

                       Dieumerci Diaka