Il s’observe des escalades verbales confinant à des actes xénophobes envers les populations rwandophones aussi bien à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays. Et cela depuis que le mouvement rebelle M 23 a pris l’option d’agresser la RD Congo à partir du Rwanda. Des dirigeants politiques congolais dans l’ensemble, condamnent cette attitude négative de la part de leurs concitoyens. Tel est le cas de ceux de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps). Ils l’ont fait à travers un communiqué signé Augustin Kabuya Tshilumba.
Un groupe de jeunes se revendiquant de la «Brigade Spéciale de l’UDPS/Force du Progrès», a effectué une descente le samedi 18 juin 2022 au magasin «Yesu Ni Jibu» situé dans la commune de Bnadalungwa (Kinshasa). Armés de machettes, de bâtons, ils étaient à la recherche des rwandais, disaient-ils en présence des policiers en faction devant cette alimentation spécialisée dans la vente des produits frais du Kivu .
Ces actes de barbarie ont été sévèrement condamnés le dimanche 19 juin 2022 à travers un communiqué du parti au pouvoir, l’UDPS. Cette formation politique ne reconnaît pas ces personnes comme faisant partie de ses rangs et les désavoue totalement.
«L'UDPS condamne avec véhémence les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux montrant quelques individus clairement identifiables s'acharnant sur d'autres citoyens, rependant les discours tribalistes et xénophobes. Elle ne reconnait pas ces personnes comme faisant partie de ses rangs et les désavoue totalement.», peut-on lire dans un communiqué signé par son secrétaire général, Augustin Kabuya Tshilumba.
L'UDPS demande instamment à la police nationale congolaise et aux services de sécurité de se saisir de toutes les personnes apparaissant dans lesdites vidéos et de les déférer, sans délai, devant la justice afin qu'elles répondent de leurs actes.
Raphaël Kwazi