Breaking News

Conflit d'intérêt entre membres et candidats débusqués à la CENI : la CASE s'en prend à Denis Kadima

Conflit d'intérêt entre membres et candidats débusqués à la CENI : la CASE s'en prend à Denis Kadima
Denis Kadima, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)
Denis Kadima, président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)
Politique/
Par Chris Kaluseviko

Le conflit d'intérêts entre les membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et leurs proches candidats à la députation nationale semble baliser le chemin d'un processus électoral «chaotique», comme le dénonce en amont l'opposition congolaise. Toutes les opérations déjà entreprises par la centrale électorale présagent de mauvaises augures et laissent planer les doutes quant à la fiabilité des résultats, selon les observateurs du monde politique.

En témoigne, le dernier communiqué de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections (CASE) publié lundi 24 juillet. Dans ce document, cette organisation basée à Chicago aux États-Unis, prend à partie Denis Kadima, président de la CENI. 

La CASE accuse le bureau Kadima de faire la sourde oreille. Elle s'étonne que «Denis Kadima soit frigoriquement insensible aux intempéries politiques et à toutes les observations émises en son encontre, aussi bien par la société civile que par les partis politiques». La CASE est énervée par «la confiscation du processus électoral par la coterie familiale des membres de la CENI» ceci, en violation de l'éthique et de la déontologie électorale en République Démocratique du Congo.

«Monsieur Denis Kadima qui doit, dorénavant se considérer comme un président démissionnaire de la CENI, devrait s'abstenir d'enfoncer davantage la République Démocratique du Congo dans les profondeurs des désespoirs en se retirant catégoriquement de la gestion de la CENI pour ne pas consacrer le pire», enfonce la CASE.

Elle qualifie l'attitude de Denis Kadima de regrettable ânerie qui s'enracine dans toutes les opérations électorales menant vers la tenue effective des élections. La CASE révèle en outre que, les dossiers des candidatures des fonctionnaires et mandataires actifs dans les établissements publics, ont été tolérés par la centrale électorale «sans aucune preuve de leur mise en disponibilité acceptée par leurs hiérarchies respectives».


Politique

Economie

Société

Sport

Afrique

Monde

Blog