Le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait une forte déclaration ce dimanche 25 mai à Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental. C’était lors des 25 ans de la célébration du jubilé de l’évêque de Mbuji-Mayi, monseigneur Kasanda. Félix Tshisekedi a dit qu’il punirait sévèrement tout celui qui voudra déstabiliser le pays quitte à enfreindre les droits de l’homme. Le mouvement citoyen Filimbi est contre ces propos.

Alors qu'une certaine opinion dénonce plusieurs violations des droits de l'homme à l'encontre des opposants au régime Tshisekedi et mouvements citoyens caractérisées par des arrestations et perquisitions, le chef de l'Etat lui, s'est montré encore menaçant contre « tout Congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité du pays ».

Filimbi trouve cette attitude comme «un prétexte pour justifier la répression systématique de l’Etat sur les militants de la société civile et les opposants ».

Cette structure de la société civile s'engage de ce fait, à combattre « sans remord la dictature de Tshisekedi comme ce fut avec son ex-allié ».

A l'approche de la tenue du 4ème cycle électoral en République Démocratique du Congo, on assiste à des arrestations des opposants au régime Tshisekedi notamment le député provincial Mike Mukebayi, Franck Diongo et Salomon Kalonda Della. Il y a eu aussi des perquisitions des domiciles de certains politiciens, soupçonnés d'être de mèche avec les terroristes du M23 qui endeuillent les populations de l’est.