Les périodes des élections en RDC ont toujours été de tous les dangers. Avant, pendant et après les élections, les parties prenantes au processus électoral distillent de discours de haine, séparatistes, tribaux ou d'incitation à la violence. 2023 n'a pas échappé à la logique. Ce qui a poussé le procureur général près la Cour de Cassation à mettre en garde tous les auteurs de discours visant à troubler l'ordre public. Dans son communiqué du 27 décembre, il a instruit tous les procureurs près les Cours d'appel et hauts magistrats à s'autosaisir de ces dossiers.
Les auteurs de discours de haine ou d'incitation à la haine sont prévenus par la justice. Ils sont sous surveillance de la justice congolaise. Le procureur général près la Cour de Cassation a appelé ses collègues de chaque juridiction compétente à sévir tout cas de dérapage.
" A ce sujet, monsieur le procureur général près la Cour de Cassation rappelle que la propagation des faux bruits est constituve d'une infraction prévue et punie par l'article 199 du code pénal congolais livre 2. De même l'incitation à la haine tribale ou racisme est réprimée par la loi pénale. Les procureurs généraux près les Cours d'appel ont été instruits quant à ce et les hauts magistrats du Parquet près la Cour de Cassation supervisent le traitement de tous les cas portés à leur connaissance pour garantir à tous la quiétude et l'usage de leur droits ", lit-on dans ce communiqué.
La population est invitée à dénoncer tous les cas de mise à mal des lois de la République et même les cas de complaisance des officiers judiciaires ou des officiers du ministère public dans le traitement des cas leur soumis parce que la RDC n'étant pas sous l'emprise d'un régime bananier en vertu de l'égalité de tous devant la loi.