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Procès François Beya : la Cour examine les demandes des libertés provisoire

Procès François Beya : la Cour examine les demandes des libertés provisoire
Photo d'illustration
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Justice/
Par Bénédicte Anakasala

Le procès de l'ancien conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité François Beya, a repris ce mercredi 8 août. Dès l'entame, la Haute Cour Militaire siégeant à la prison militaire de Ndolo, a commencé par examiner les demandes de mise en liberté provisoire introduites par Guy Vanda Nowa, les colonels Pierre Kalenga, Lily Thambwe Mauwa et Tite Mokili, co-prévenus de celui qu'on appelait "monsieur sécurité" de Félix Tshisekedi.

Après la demande de la partie défenderesse, la Haute Cour Militaire prend acte de tous les moyens exposés par les avocats et les invite à déposer les «soubassements» avant de se prononcer sur les demandes de liberté provisoire.

«La liberté provisoire n’est pas un droit acquis. Mais la demande est un droit garantie», prévient le ministère public. «On nous a mis dans l’impossibilité de donner notre avis», dit le général Cyprien Muwawu Sanzu. «C’est séance tenante que nous apprenons que tous les prévenus ont introduit leurs demandes», a déclaré le président de la Haute Cour Militaire 

Pour le cas Lily Thambwe Mauwa, ses avocats avancent les raisons de santé et familiales.

«Il est injuste de garder les présumés complices en détention alors que vous avez accordé la liberté provisoire au principal accusé qui continue à se faire soigner à l’étranger», dit sa défense.

La Cour a désigné une nouvelle composition. 

La Haute Cour Militaire a décidé de poursuivre l'affaire même sur le cas de François Beya. Il sera jugé par défaut


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