Breaking News

Procès François Beya: les avocats se retirent et récusent la Cour L'audience du procès de François

Procès François Beya: les avocats se retirent et récusent la Cour L'audience du procès de François
François Beya ancien conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité
François Beya ancien conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité
Justice/
Par Julien

L'audience du procès de François Beya Kasonga et consorts de ce mardi 12 juillet 2022, a été suspendue par la Haute Cour militaire à cause de l’absence des avocats conseils des accusés. Estimant que les droits de la défense ne sont plus garantis pour un procès équitable, ils se sont retirés tout en récusant les juges.

Selon Victor Tesongo, coordonnateur de l'association Free François Beya Kasonga, la Cour ne donne pas de garantie d'un procès équitable.

«La Cour ne donne pas de garantie d'un procès équitable. Il faut revoir la composition. Il faut de nouveaux juges. À l'audience passée, les avocats de tous les prévenus avaient sollicité une mise en liberté provisoire en faveur de leurs clients.», a expliqué Victor Tesongo.

Et de poursuivre : «La Cour avait annoncé qu'elle allait se prononcer vendredi, alors que la loi exige que cela soit fait dans les 48 heures. Aujourd'hui, la Cour voulait attaquer directement le fond. Les avocats ont refusé, exigeant que la Cour se prononce d'abord sur les demandes de mise en liberté provisoire et l'accès aux soins appropriés de leurs clients.», 

Victor Tesongo a en outre signalé que les prévenus Guy Vanda et François Beya sont sérieusement malades.

La Haute Cour militaire avait débuté, l'instruction du fond de l'affaire qui oppose le ministère public à François Beya, ancien conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité, le 28 juin 2022.  

L'ex-patron du Conseil National de sécurité (CNS) est accusé avec quatre autres personnes de complot contre le chef de l'Etat, offense à celui-ci, incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline et violation des consignes. 

L'ex-patron du est accusé avec quatre autres policiers et militaires pour complot contre le Chef de l'Etat, offense à celui-ci, incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline et violation des consignes.

La date de la prochaine audience n'est pas encore connue.

                         Raphaël Kwazi


Politique

Economie

Société

Sport

Afrique

Monde

Blog