Dans une émission à la télévision, le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya est revenu sur le soupçon prétendu d'une "main noire" dans la pénurie de maïs au Haut-Katanga.
Lors d'un briefing face à la presse, Patrick Muyaya avait pointé du doigt une prétendue main noire derrière la pénurie de maïs au Haut Katanga. Dans une émission de télévision le week-end, le porte-parole du gouvernement est revenu sur ses propos. Cette hypothèse d'une campagne contre la RDC, a été étalée au cours d’une réunion tenue en Zambie, à laquelle la délégation congolaise avait pris part.
«La Zambie a décidé de ne pas vendre le maïs à la RDC et à la même période, ils ont vendu à l'Éthiopie, au Sud-Soudan, etc.», énumère t-il avant de se pencher sur les dessous de la réunion à laquelle Vital Kamerhe et sa délégation ont pris part.
«La deuxième chose plus grave, ce qu'ils ont dit à la délégation, c'est que le gouvernement zambien a pris la décision de ne pas laisser passer les cargaisons de maïs provenant d'Afrique du Sud.», renchérit Patrick Muyaya. Sur ce point, il conclut qu'il y a eu «quelque part quelqu'un qui a décidé».
Sur la pénurie en question, le gouvernement congolais est réaliste: «La RDC n'a pas la capacité de production qui lui permet de répondre à tous ses besoins. Le maïs qui est produit ne l'est pas en quantité suffisante.», précise que Muyaya.
Pour résorber cette situation et éviter les désagréments dans le futur, des mesures ont été prises. Selon Patrick Muyaya, 100.000 hectares seront réquisitionnés dans chaque province pour y planter du maïs.